Wir setzen nun endlich mal unseren Geruchssinn ein - aber der Geruch wird gar nicht beschrieben; im Vergleich zu Anblicken und Klängen ist das immer noch auffallend spärlich.
Ich bin ja sehr gespannt, wie es mit dem ganzen Gepäck weitergeht, wenn die letzten zusätzlichen Helfer nicht mehr dabei sind. Beeindruckend übrigens, dass Hans so ohne weiteres noch einen großen Schlauch (wie der wohl aussieht?) für Wasser besorgt hat, obwohl doch sonst Land und speziell die Gegend dort sehr karg erscheinen.
Die Basaltsäulen stelle ich mir in der Tat wie Giant‘s Causeway in Nordirland vor. Das ist sehr beeindruckend, wie ich es selbst schonmal erleben durfte.
Vermutlich verlassen wir aber nun recht bald das irdische Island; ich habe das Gefühl, Natur und Geografie sind nun hinreichend beschrieben. Nun geht’s also wahrlich bald los ins Erdinnere!
Die 'Symptome eines bevorstehenden Vulkanausbruches' sind überall in der Umgegend eines aktiven Vulkans zu finden - und der Professor hat schon recht, wenn er sagt, solange die Dampf- oder Rauchwolken sich nicht ändern, ist alles unverändert und daher bricht der Vulkan jetzt nicht gleich aus.
So ähnlich sagen das die interessierten Wissenschaftler auch jetzt:
'Monitoring networks capture variations in the state of the volcano by mainly measuring its deformation, seismicity and the release of gases from the magmatic and hydrothermal systems (Table 1). When these parameters deviate from the baseline (state of quiescence), the volcano experiences ‘unrest’, a condition often caused by magma emplacement or migration (Fig. 1a). Unrest sometimes leads to a magmatic eruption, when the emplaced magma reaches the surface, but can also gradually end, when the magma stalls and cools at depth5,6,7,8'
[from _Towards scientific forecasting of magmatic eruptions_
Ein Vulkan, der an ein hydrothermales System gekoppelt ist, wird bei migrierender Magma auch die Aktivität der 'reykir', Geysire und so weiter beeinflussen. Dazu später im Hinblick auf Jules Vernes Quellen mehr.
Im allgemeinen wird auch der Ausstoss von Gasen sich ändern -
und mittlerweile scheint man solche Parameter an vielen Vulkanen auch zu überwachen. Aktuelle Literatur ist z.B. hier zugänglich:
Um Jules Vernes Quelle(n) zu Anzeichen bevorstehender Vulkanausbrüche zu charakterisieren, hier der frz. Originaltext der betreffenden Stelle:
>>
—Il y a six cents ans que le Sneffels est muet; mais il peut parler. Or les éruptions sont toujours précédées par des phénomènes parfaitement connus; j'ai donc interrogé les habitants du pays, j'ai étudié le sol, et je puis te le dire, Axel, il n'y aura pas d'éruption.»
A cette affirmation je restai stupéfait, et je ne pus répliquer.
«Tu doutes de mes paroles? dit mon oncle, eh bien! suis-moi.»
J'obéis machinalement. En sortant du presbytère, le professeur prit un chemin direct qui, par une ouverture de la muraille basaltique, s'éloignait de la mer. Bientôt nous étions en rase campagne, si l'on peut donner ce nom à un amoncellement immense de déjections volcaniques; le pays paraissait comme écrasé sous une pluie de pierres énormes, de trapp, de basalte, de granit et de toutes les roches pyroxéniques.
Je voyais ça et là des fumerolles monter dans les airs; ces vapeurs blanches nommées «reykir» en langue islandaise, venaient des sources thermales, et elles indiquaient, par leur violence, l'activité volcanique du sol. Cela me paraissait justifier mes craintes. Aussi je tombai de mon haut quand mon oncle me dit:
«Tu vois toutes ces fumées, Axel; eh bien, elles prouvent que nous n'avons rien à redouter des fureurs du volcan!
—Par exemple! m'écriai-je.
—Retiens bien ceci, reprit le professeur: aux approches d'une éruption, ces fumerolles redoublent d'activité pour disparaître complètement pendant la durée du phénomène, car les fluides élastiques, n'ayant plus la tension nécessaire, prennent le chemin des cratères au lieu de s'échapper à travers les fissures du globe. Si donc ces vapeurs se maintiennent dans leur état habituel, si leur énergie ne s'accroît pas, si tu ajoutes à cette observation que le vent, la pluie ne sont pas remplacés par un air lourd et calme, tu peux affirmer qu'il n'y aura pas d'éruption prochaine.
—Mais…
—Assez. Quand la science a prononcé, il n'y a plus qu'à se taire.»
<<
Wesentliche Quelle scheinen die wissenschaftlichen Notizen zur Expedition der <Reine Hortense> in Charles Edmonds Bericht zu sein.
Die Autoren sind
E.-B. DE CHANCOURTOIS.
Ingénieur des mines, professeur à l'Ecole des mines.
dagegen ist ein sehr ernst zu nehmender Wissenschaftler, der
an der Reise als Geologe teilnahm. Interessanterweise hatte er ein Periodensystem der Elemente vor Mendeleev sich ausgedacht, und hatte andererseits eine sehr elegante (aber ein bisschen falsche) Vorstellung von Plattentektonik ...
In diesen Notizen werden Anzeichen von Ausbrüchen des Hekla auf Island beschrieben [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9769803z/f752.item] hier ein Auszug, der gewisse Motive / Formulierungen mit dem Argument des Professors gemeinsam hat:
'Il est certain que le récit des éruptions de l'Hécla tient une grande place dans
les sagas islandaises, [..] La première éruption des temps historiques date de l'année 1004. Depuis cette
époque, vingt-quatre éruptions se sont succédé, à des intervalles variables, jus-
qu'à la dernière celle de 1845. En 1766, l'avant-dernière éruption commença le
5 avril. Une sombre colonne s'éleva du cratère du volcan à une hauteur que l'on
évalua à 5,000 mètres, et couvrit d'une pluie de cendres et de scories toute la
partie méridionale de l'ile. La rivière d'Ytri-Raug en fut si remplie que ses
eaux débordées inondèrent le pays environnant. Le 9 avril, une coulée de lave
ardente s'échappa du sommet du volcan et se répandit jusqu'à un mille de
distance. Cette éruption fut accompagnée d'une tourmente de neige qui ravagea
l'Islande et fit périr un grand nombre de bestiaux.
L'Hécla a mis plus de trente ans à se refroidir complètement après cette grande
éruption. En 1772, des vapeurs brûlantes empêchaient d'approcher du cratère.
En 1793 et 1797, la couche de neige ne présentait pas encore son étendue et son
épaisseur habituelles. Ce n'est qu'au commencement du siècle que la température
de la montagne paraît avoir repris son état d'équilibre.
En 1839, elle s'échauffa de nouveau ; la neige diminua peu à peu sur son som-
met, et à ses pieds les sources thermales et les dégagements de vapeurs présen-
tèrent une augmentation très-considérable de température et de volume. L'hiver
de 1845 fut d'une douceur exceptionnelle; c'est à peine si les flaques d'eau se
couvrirent de glace pendant la saison la plus froide. Au mois d'avril , la terre
était couverte de verdure, mais la sécheresse de l'été fit évanouir les espérances
d'une abondante récolte. L'air était lourd et calme, et cette tranquillité extraordi-
naire de la nature, dans un pays tourmenté par les vents, les pluies et les tem-
pêtes, jetait les populations dans l'attente superstitieuse de quelque grand mal-
heur. Rien n'indiquait cependant qu'une commotion souterraine fût sur le point
d'éclater, quand tout à coup, le 2 septembre 1845, à neuf heures du matin , le
mont Hécla, après un repos de soixante-dix-neuf ans , le plus long que l'on
compte dans son histoire, commença sa vingt-quatrième éruption.
Au bruit de détonations souterraines, dont le retentissement se fit entendre
jusqu'à une distance de 50 milles, une colonne de gaz enflammés, chargés de
cendres, se fit jour à la partie supérieure de la montagne, et étendit sur toute
la côte méridionale un nuage épais qui intercepta presque complètement la
lumière du soleil. Bientôt cette noire nuée creva en une pluie de cendres et de
scories. La rapidité avec laquelle ces déjections volcaniques furent transportées
par les courants aériens dut être bien grande, puisque le soir du même jour
il en tomba une quantité considérable aux Féroë, au Shetland, aux Orcades et
sur le pont des navires qui naviguaient dans ces parages.
Si le jour fut obscurci parle nuage de cendres, la nuit qui le suivit fut éclairée
par les reflets d'un effroyable incendie. Au milieu de la colonne de fumée s 'élan-
çaient des flammes d'une prodigieuse hauteur, illuminant de reflets rougeâtres
les glaciers, les montagnes, les rivages de la mer, et envoyant leurs sinistres
lueurs jusqu'à Reykiawik. Des blocs rougis, lancés par le volcan, tantôt retom-
baient dans le cratère, tantôt éclataient avec fracas comme des bombes. Chaque
bouffée de gaz, de flamme et de cendre, était accompagnée d'un effroyable mugis-
sement. [...]'
Dass Verne diesen Text verwendet hat, geht auch daraus hervor, dass er wieder ein Datum für einen historischen Ausbruch des Snoeffels-Jokull nennt, diesmal 1229 im Gegensatz zu Kapitel 6, wo er sagt 1219. Das letztere Datum kommt aber offensichtlich aus diesen Wissenschaftlichen Notizen : 'Le Snœffels-Jokull n'a donné, depuis les temps historiques, qu'une seule éruption, en 1219' [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9769803z/f755.item]
und ist dennoch falsch.
Der letzte datierbare Aubruch des _Snaefellsjökull_ ist nach Radiokarbondatierung 200 +/- 150 CE (*) und nicht durch historische Quellen belegt . Man kann da Axel also durchaus retroaktiv beruhigen - ein Ausbruch dort steht nicht auf der Tagesordung.
(*) Catalogue of Earth's Documented Holocene Eruptions in _The Encyclopedia of Volcanoes_ (2nd edition) Ed. H.Sigurdsson
Die beiden genannten Orte _la Chaussée des Géants en Irlande_ und _la Grotte de Fingal dans l'une des Hébrides_ spielen eine wichtige Rolle beim Beginn moderner Geologie und der Aufklärung des Ursprungs von Glutflussgestein.
Die sehr interessanten Gouachen dieser Basaltsäulen der sonst eher unbekannten irischen Malerin Susanna Drury [https://en.wikipedia.org/wiki/Susanna_Drury] aus den 1740er Jahren, wurde ohne Anerkennung dieser Bilder reproduziert in der grossen Encyclopedie der frz. Aufklärer mit Kommentaren von Nicolas Desmarets [https://www.lindahall.org/about/news/scientist-of-the-day/nicolas-desmarest/]. Dessen wissenschaftliche Arbeiten zum vulkanischen Ursprung stehen am Beginn der plutonischen Erklärung dieser Felsformationen als erstarrtes Magma.
In der Literatur, die Jules Verne hier vielfach benutzt, kommt Basalt sehr ausführlich vor,
besonders bei Uno von Troil und Joseph Banks in der frz. Übersetzung ihrer Reiseberichte [https://archive.org/details/lettressurlisla00ihregoog] - und sowohl Giant's Causeway und die Fingalhöhle werden dort immer wieder als Beispiele beschrieben.
In den späteren Quellen existieren dann die Basaltsäulen als Zutat romantischer Landschaftsbeschreibung, z.B.:
'.....là sont les colonnes de basalte debout l ’une contre l ’autre , ou gisant sur le
sol comme les vestiges d ' un édifice gigantesque dont
(In der europäischen Literatur finden sich die ersten Beschreibungen natürlich von Plinius d.J., Georg Agricola hat vermutlich den Namen eingeführt und das erste Bild der Basaltsäulen vom Burgberg Stolpen stammt von Johannes Kenntmann in Conrad Gessner _De Omni Rerum Fossilium Genere, Gemmis, Lapidibus, Metallis, Et Huiusmodi, Libri Aliquot_, Tiguri 1566.
Interessanter ist die Frau des Pfarrers, die in der deutschen Übersetzung als _Furie_ erscheint.
Im frz. Original ist sie aber nur eine davon - eine der Erinnyen oder Eumeniden :
>> et aussitôt une grande mégère sortit de la cabane. Si elle ne mesurait pas six pieds de haut, il ne s'en fallait guère.<<
Die Göttin des missgünstigen Neides also.
Wie die Fahrt mit der _Valkyrie_ ist das wohl nicht ganz zufällig wieder eine Anspielung auf eine andere (Unter)welt.
In Dantes _Inferno_ sind es diese Furien, die am Tor zur Hölle stehen und Entsetzen verbreiten : '«Guarda», mi disse, «le feroci Erine. / Quest’ è Megera dal sinistro canto;'
Was mir hier in dem Kapitel besonders auffällt, ist der starke Kontrast zwischen Axels ausnahmsweise mal positiv schwärmender Beschreibung der Natur und seiner eher negativen Haltung zu den Isländer:innen bzw. Ihren Lebensumstände.
Wir setzen nun endlich mal unseren Geruchssinn ein - aber der Geruch wird gar nicht beschrieben; im Vergleich zu Anblicken und Klängen ist das immer noch auffallend spärlich.
Ja sensorisch macht das alles nicht soviel her
Ich bin ja sehr gespannt, wie es mit dem ganzen Gepäck weitergeht, wenn die letzten zusätzlichen Helfer nicht mehr dabei sind. Beeindruckend übrigens, dass Hans so ohne weiteres noch einen großen Schlauch (wie der wohl aussieht?) für Wasser besorgt hat, obwohl doch sonst Land und speziell die Gegend dort sehr karg erscheinen.
Die Basaltsäulen stelle ich mir in der Tat wie Giant‘s Causeway in Nordirland vor. Das ist sehr beeindruckend, wie ich es selbst schonmal erleben durfte.
Vermutlich verlassen wir aber nun recht bald das irdische Island; ich habe das Gefühl, Natur und Geografie sind nun hinreichend beschrieben. Nun geht’s also wahrlich bald los ins Erdinnere!
Die 'Symptome eines bevorstehenden Vulkanausbruches' sind überall in der Umgegend eines aktiven Vulkans zu finden - und der Professor hat schon recht, wenn er sagt, solange die Dampf- oder Rauchwolken sich nicht ändern, ist alles unverändert und daher bricht der Vulkan jetzt nicht gleich aus.
So ähnlich sagen das die interessierten Wissenschaftler auch jetzt:
'Monitoring networks capture variations in the state of the volcano by mainly measuring its deformation, seismicity and the release of gases from the magmatic and hydrothermal systems (Table 1). When these parameters deviate from the baseline (state of quiescence), the volcano experiences ‘unrest’, a condition often caused by magma emplacement or migration (Fig. 1a). Unrest sometimes leads to a magmatic eruption, when the emplaced magma reaches the surface, but can also gradually end, when the magma stalls and cools at depth5,6,7,8'
[from _Towards scientific forecasting of magmatic eruptions_
Authors: Valerio Acocella, Maurizio Ripepe, Eleonora Rivalta, Aline Peltier, Federico Galetto & Erouscilla Joseph
Nature Reviews Earth & Environment volume 5, pages 5–22 (2024)
https://doi.org/10.1038/s43017-023-00492-z
https://www.researchgate.net/profile/Valerio-Acocella-2/publication/376308146_Towards_scientific_forecasting_of_magmatic_eruptions/links/65720e9c6610947889a73271/Towards-scientific-forecasting-of-magmatic-eruptions.pdf].
Ein Vulkan, der an ein hydrothermales System gekoppelt ist, wird bei migrierender Magma auch die Aktivität der 'reykir', Geysire und so weiter beeinflussen. Dazu später im Hinblick auf Jules Vernes Quellen mehr.
Im allgemeinen wird auch der Ausstoss von Gasen sich ändern -
und mittlerweile scheint man solche Parameter an vielen Vulkanen auch zu überwachen. Aktuelle Literatur ist z.B. hier zugänglich:
https://www.frontiersin.org/research-topics/6129/towards-improved-forecasting-of-volcanic-eruptions/magazine?utm_source=copy_link&utm_medium=social&utm_campaign=rt_magazine_share&utm_content=rt6129
.
Um Jules Vernes Quelle(n) zu Anzeichen bevorstehender Vulkanausbrüche zu charakterisieren, hier der frz. Originaltext der betreffenden Stelle:
>>
—Il y a six cents ans que le Sneffels est muet; mais il peut parler. Or les éruptions sont toujours précédées par des phénomènes parfaitement connus; j'ai donc interrogé les habitants du pays, j'ai étudié le sol, et je puis te le dire, Axel, il n'y aura pas d'éruption.»
A cette affirmation je restai stupéfait, et je ne pus répliquer.
«Tu doutes de mes paroles? dit mon oncle, eh bien! suis-moi.»
J'obéis machinalement. En sortant du presbytère, le professeur prit un chemin direct qui, par une ouverture de la muraille basaltique, s'éloignait de la mer. Bientôt nous étions en rase campagne, si l'on peut donner ce nom à un amoncellement immense de déjections volcaniques; le pays paraissait comme écrasé sous une pluie de pierres énormes, de trapp, de basalte, de granit et de toutes les roches pyroxéniques.
Je voyais ça et là des fumerolles monter dans les airs; ces vapeurs blanches nommées «reykir» en langue islandaise, venaient des sources thermales, et elles indiquaient, par leur violence, l'activité volcanique du sol. Cela me paraissait justifier mes craintes. Aussi je tombai de mon haut quand mon oncle me dit:
«Tu vois toutes ces fumées, Axel; eh bien, elles prouvent que nous n'avons rien à redouter des fureurs du volcan!
—Par exemple! m'écriai-je.
—Retiens bien ceci, reprit le professeur: aux approches d'une éruption, ces fumerolles redoublent d'activité pour disparaître complètement pendant la durée du phénomène, car les fluides élastiques, n'ayant plus la tension nécessaire, prennent le chemin des cratères au lieu de s'échapper à travers les fissures du globe. Si donc ces vapeurs se maintiennent dans leur état habituel, si leur énergie ne s'accroît pas, si tu ajoutes à cette observation que le vent, la pluie ne sont pas remplacés par un air lourd et calme, tu peux affirmer qu'il n'y aura pas d'éruption prochaine.
—Mais…
—Assez. Quand la science a prononcé, il n'y a plus qu'à se taire.»
<<
Wesentliche Quelle scheinen die wissenschaftlichen Notizen zur Expedition der <Reine Hortense> in Charles Edmonds Bericht zu sein.
Die Autoren sind
E.-B. DE CHANCOURTOIS.
Ingénieur des mines, professeur à l'Ecole des mines.
und
FERRI-PISANI.
Chef d'escadron d'État-major.
Camille Ferri-Pisani ((1819-1893)) https://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Ferri-Pisani] ist Militär und Ordonnanz bei Prince Napoléon, dem Plon-Plon - zählt also hier nicht.
Alexandre-Émile Béguyer de Chancourtois (1820-1886)
[https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre-%C3%89mile_B%C3%A9guyer_de_Chancourtois
https://www.annales.org/archives/x/chancourtois2.html]
dagegen ist ein sehr ernst zu nehmender Wissenschaftler, der
an der Reise als Geologe teilnahm. Interessanterweise hatte er ein Periodensystem der Elemente vor Mendeleev sich ausgedacht, und hatte andererseits eine sehr elegante (aber ein bisschen falsche) Vorstellung von Plattentektonik ...
In diesen Notizen werden Anzeichen von Ausbrüchen des Hekla auf Island beschrieben [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9769803z/f752.item] hier ein Auszug, der gewisse Motive / Formulierungen mit dem Argument des Professors gemeinsam hat:
'Il est certain que le récit des éruptions de l'Hécla tient une grande place dans
les sagas islandaises, [..] La première éruption des temps historiques date de l'année 1004. Depuis cette
époque, vingt-quatre éruptions se sont succédé, à des intervalles variables, jus-
qu'à la dernière celle de 1845. En 1766, l'avant-dernière éruption commença le
5 avril. Une sombre colonne s'éleva du cratère du volcan à une hauteur que l'on
évalua à 5,000 mètres, et couvrit d'une pluie de cendres et de scories toute la
partie méridionale de l'ile. La rivière d'Ytri-Raug en fut si remplie que ses
eaux débordées inondèrent le pays environnant. Le 9 avril, une coulée de lave
ardente s'échappa du sommet du volcan et se répandit jusqu'à un mille de
distance. Cette éruption fut accompagnée d'une tourmente de neige qui ravagea
l'Islande et fit périr un grand nombre de bestiaux.
L'Hécla a mis plus de trente ans à se refroidir complètement après cette grande
éruption. En 1772, des vapeurs brûlantes empêchaient d'approcher du cratère.
En 1793 et 1797, la couche de neige ne présentait pas encore son étendue et son
épaisseur habituelles. Ce n'est qu'au commencement du siècle que la température
de la montagne paraît avoir repris son état d'équilibre.
En 1839, elle s'échauffa de nouveau ; la neige diminua peu à peu sur son som-
met, et à ses pieds les sources thermales et les dégagements de vapeurs présen-
tèrent une augmentation très-considérable de température et de volume. L'hiver
de 1845 fut d'une douceur exceptionnelle; c'est à peine si les flaques d'eau se
couvrirent de glace pendant la saison la plus froide. Au mois d'avril , la terre
était couverte de verdure, mais la sécheresse de l'été fit évanouir les espérances
d'une abondante récolte. L'air était lourd et calme, et cette tranquillité extraordi-
naire de la nature, dans un pays tourmenté par les vents, les pluies et les tem-
pêtes, jetait les populations dans l'attente superstitieuse de quelque grand mal-
heur. Rien n'indiquait cependant qu'une commotion souterraine fût sur le point
d'éclater, quand tout à coup, le 2 septembre 1845, à neuf heures du matin , le
mont Hécla, après un repos de soixante-dix-neuf ans , le plus long que l'on
compte dans son histoire, commença sa vingt-quatrième éruption.
Au bruit de détonations souterraines, dont le retentissement se fit entendre
jusqu'à une distance de 50 milles, une colonne de gaz enflammés, chargés de
cendres, se fit jour à la partie supérieure de la montagne, et étendit sur toute
la côte méridionale un nuage épais qui intercepta presque complètement la
lumière du soleil. Bientôt cette noire nuée creva en une pluie de cendres et de
scories. La rapidité avec laquelle ces déjections volcaniques furent transportées
par les courants aériens dut être bien grande, puisque le soir du même jour
il en tomba une quantité considérable aux Féroë, au Shetland, aux Orcades et
sur le pont des navires qui naviguaient dans ces parages.
Si le jour fut obscurci parle nuage de cendres, la nuit qui le suivit fut éclairée
par les reflets d'un effroyable incendie. Au milieu de la colonne de fumée s 'élan-
çaient des flammes d'une prodigieuse hauteur, illuminant de reflets rougeâtres
les glaciers, les montagnes, les rivages de la mer, et envoyant leurs sinistres
lueurs jusqu'à Reykiawik. Des blocs rougis, lancés par le volcan, tantôt retom-
baient dans le cratère, tantôt éclataient avec fracas comme des bombes. Chaque
bouffée de gaz, de flamme et de cendre, était accompagnée d'un effroyable mugis-
sement. [...]'
Dass Verne diesen Text verwendet hat, geht auch daraus hervor, dass er wieder ein Datum für einen historischen Ausbruch des Snoeffels-Jokull nennt, diesmal 1229 im Gegensatz zu Kapitel 6, wo er sagt 1219. Das letztere Datum kommt aber offensichtlich aus diesen Wissenschaftlichen Notizen : 'Le Snœffels-Jokull n'a donné, depuis les temps historiques, qu'une seule éruption, en 1219' [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9769803z/f755.item]
und ist dennoch falsch.
Der letzte datierbare Aubruch des _Snaefellsjökull_ ist nach Radiokarbondatierung 200 +/- 150 CE (*) und nicht durch historische Quellen belegt . Man kann da Axel also durchaus retroaktiv beruhigen - ein Ausbruch dort steht nicht auf der Tagesordung.
(*) Catalogue of Earth's Documented Holocene Eruptions in _The Encyclopedia of Volcanoes_ (2nd edition) Ed. H.Sigurdsson
Amsterdam 2015. p.1367ff
Und dann noch Basalt - ein Jahrhunderte altes Thema. Kurze Notizen.
Der >> Riesendamm in Island << ist _Giant's Causeway_ in Irland
[https://en.wikipedia.org/wiki/Giant%27s_Causeway].
Die beiden genannten Orte _la Chaussée des Géants en Irlande_ und _la Grotte de Fingal dans l'une des Hébrides_ spielen eine wichtige Rolle beim Beginn moderner Geologie und der Aufklärung des Ursprungs von Glutflussgestein.
Die sehr interessanten Gouachen dieser Basaltsäulen der sonst eher unbekannten irischen Malerin Susanna Drury [https://en.wikipedia.org/wiki/Susanna_Drury] aus den 1740er Jahren, wurde ohne Anerkennung dieser Bilder reproduziert in der grossen Encyclopedie der frz. Aufklärer mit Kommentaren von Nicolas Desmarets [https://www.lindahall.org/about/news/scientist-of-the-day/nicolas-desmarest/]. Dessen wissenschaftliche Arbeiten zum vulkanischen Ursprung stehen am Beginn der plutonischen Erklärung dieser Felsformationen als erstarrtes Magma.
In der Literatur, die Jules Verne hier vielfach benutzt, kommt Basalt sehr ausführlich vor,
besonders bei Uno von Troil und Joseph Banks in der frz. Übersetzung ihrer Reiseberichte [https://archive.org/details/lettressurlisla00ihregoog] - und sowohl Giant's Causeway und die Fingalhöhle werden dort immer wieder als Beispiele beschrieben.
In den späteren Quellen existieren dann die Basaltsäulen als Zutat romantischer Landschaftsbeschreibung, z.B.:
'.....là sont les colonnes de basalte debout l ’une contre l ’autre , ou gisant sur le
sol comme les vestiges d ' un édifice gigantesque dont
nulle main humaine n ’a jamais dessiné le plan.'
Xavier Marmier, L'Histoire de l'Islande, Paris, 1840, p.3 https://doi.org/10.3931/e-rara-11473
oder
'.. plus loin, des colonnes de basalte éparses sur le sol,—un vrai temple babylonien bouleversé par la fureur d'un prophète en délire.'
Charles Edmond, Voyage dans les mers du Nord, Paris 1857, p113
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9769803z/f752.item
(In der europäischen Literatur finden sich die ersten Beschreibungen natürlich von Plinius d.J., Georg Agricola hat vermutlich den Namen eingeführt und das erste Bild der Basaltsäulen vom Burgberg Stolpen stammt von Johannes Kenntmann in Conrad Gessner _De Omni Rerum Fossilium Genere, Gemmis, Lapidibus, Metallis, Et Huiusmodi, Libri Aliquot_, Tiguri 1566.
Das kann man hier sich ansehen:
https://digital.slub-dresden.de/werkansicht?tx_dlf%5Bid%5D=4362&tx_dlf%5Bpage%5D=781
- bevor man sich dann vollends im Basaltstreit versenken will.)
Interessanter ist die Frau des Pfarrers, die in der deutschen Übersetzung als _Furie_ erscheint.
Im frz. Original ist sie aber nur eine davon - eine der Erinnyen oder Eumeniden :
>> et aussitôt une grande mégère sortit de la cabane. Si elle ne mesurait pas six pieds de haut, il ne s'en fallait guère.<<
Die Göttin des missgünstigen Neides also.
Wie die Fahrt mit der _Valkyrie_ ist das wohl nicht ganz zufällig wieder eine Anspielung auf eine andere (Unter)welt.
In Dantes _Inferno_ sind es diese Furien, die am Tor zur Hölle stehen und Entsetzen verbreiten : '«Guarda», mi disse, «le feroci Erine. / Quest’ è Megera dal sinistro canto;'
Das passt dann schon zu Alex eher düsterer Laune.
Der Landpfarrer als Multitasking-Selbstversorger kommt auch aus dem Reisebericht des Charles Edmond,
der in diesem Kapitel vielfach eine Rolle spielt.
Edmond beschreibt hier die elende Lage der Geistlichen in Island (mit dem Trigger-Wort für den sklavischen Arbeitszwang):
'La condition du clergé de campagne est généralement misérable.
Le curé reçoit de l'Eglise une maison et un enclos ou pâturage; l'État
y joint un traitement modique. Ce sont là tous les revenus de la
cure; le casuel y ajoute fort peu de chose. Le pasteur islandais de
l'intérieur vit dans une grande solitude. Ses paroissiens sont disséminés
sur la surface-du pays. Forcé d'exercer plusieurs métiers, d'être
pêcheur, charpentier, forgeron, le prêtre travaille toute la semaine
comme un nègre ; le dimanche, il distribue la rosée de sa parole à ses
ouailles, et il prend un peu de repos. C'est une existence bien précaire
que celle-là.'
[Voyage dans les mers du Nord à bord de la corvette la Reine Hortense /
par M. Charles Edmond. notices scientifiques communiquées par MM. les membres de l'expédition... / dessins de M. Karl Girardet...
notices scientifiques communiquées par MM. les membres de l'expédition... / dessins de M. Karl Girardet...
Chojecki, Charles-Edmond (1822-1899) p. 101
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9769803z/f121.item]
['Die Lage der Geistlichkeit auf dem Lande ist im Allgemeinen elend.
Der Pfarrer erhält von der Kirche ein Haus und ein Stück Land oder Weide; der Stadt gibt dazu ein bescheidenes Gehalt.
Das ist das ganze Gehalt des Pfarrers; aus Nebeneinkünften kommt sehr wenig mehr dazu. Der isländische Pastor im Inneren
lebt in großer Einsamkeit. Seine Gemeindeglieder sind verstreut in der Weite des Landes.
Er ist gezwungen viele Berufe auszuüben, muss Fischer, Zimmermann und Grobschmied sein. Der Priester arbeitet die ganze Woche wie ein N*;
am Sonntag gießt er seinen Schäfchen den Tau seiner Predigt aus und kann ein wenig ausruhen. Dies bedeutet eine recht armselige Existenz.']
Was mir hier in dem Kapitel besonders auffällt, ist der starke Kontrast zwischen Axels ausnahmsweise mal positiv schwärmender Beschreibung der Natur und seiner eher negativen Haltung zu den Isländer:innen bzw. Ihren Lebensumstände.
Ich denke das entspricht vielen Reiseberichten aus dem 19. Jahrhundert. Es liest sich aus moderner Perspektive teilweise ziemlich ärgerlich.